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Compte-rendu de concert

Bénabar


Date : 16/03/2006
Salle : Le Summum (Grenoble)
Première partie :
Hélène, le 20/03/2006
( mots)
C'est un chanteur qu'on aimerait avoir comme pote, Bénabar, drôle, simple. Il semble nous connaître en chantant si justement nos petites vérités. On a envie de le voir dans une petite salle, d'être proche de lui, de l'entendre nous parler, pas au mec à côté non, à nous. Pas de bol, tellement de gens se retrouvent dans ses paroles, qu'il est obligé de passer dans les plus grandes salles; à Grenoble, c'est le Summum. Et c'est la première déception, une salle pleine où il est impossible de se faufiler près de la scène, des gradins en accès réservé aux premiers arrivés (ce qui est rarement mon cas). Il va falloir faire travailler les mollets pour saisir au vol un instant de spectacle dans l'enfilade de têtes devant moi... Deuxième source d'étonnement, un public relativement âgé (plus que moi quoi...) et principalement composé de couples parfois saisis par des envies de câlins que j'attribue au printemps qui se rapproche. Bref, chacun son truc, mais moi j'aurais préféré avoir la place de laisser libre cours à mes envies de danser et de gigoter sur les envolées joyeuses des musiciens... Arrivée fracassante sur "Tu peux compter sur moi", Bénabar donne le ton burlesque de la soirée en étirant le passage de la conversation téléphonique par des réflexions sur son public. Il est accompagné par plusieurs musiciens doués et facétieux, n'hésitant pas à improviser des chorégraphies ridicules ou à faire du zèle musical au dépit du chanteur. On y trouve une section de cuivre, un violon, une batterie, un instrument insolite (mandoline ou luth ?) et d’autres trucs je crois... Tout au long du spectacle, Bénabar les remercie, les mets en avant avec une humilité bienvenue. Il enchaîne avec "Le dîner", "Vade Retro Telephone"... Chansons idéales pour mettre de l'ambiance. Puis ils annoncent "La Berceuse" qu'ils dédicacent à leurs enfants et femmes restées à Paris qui sont persuadées de leur fidélité, ce qui les fait beaucoup rire. Enchaînant avec les légendes sur les groupes de musique en tournée, en langage codé pour que les enfants ne comprennent pas, un histoire de voitures qui changent de garage, de violoniste possédant une Fiat Panda, tandis que le chanteur, lui, conduit un 4x4... Les chansons continuent à se suivre, régulièrement entrecoupées d'injonctions cocasses ("Je me vois pas, mais je dois faire flipper comme ça, non ?" lors d'une séance d'hypnose) et de prises à partie du public, comme lorsqu'il nous fait chanter Carmen après la chanson "L’adolescente", nous motivant à coups de "Lyon était plus fort hier soir", etc. Toutes les chansons les plus fortes de ses 4 albums sont jouées, les paroles sont parfois légèrement décalées, la musique est triturée, étoffée, pour notre plus grand plaisir, nous donnant l'impression de toujours entendre quelque chose de neuf et d'unique. Le jeu de lumières et les mouvements des musiciens amènent une impression de grand show populaire comme il peut le chanter dans "Maritie et Gilbert Carpentier", mais pourquoi pas ? J'avouerais que les lumières avec le fond étoilé, sur "Majorette", chanson déjà riche en émotion, ont contribué à donner une ambiance qui m'a donné la chair de poule. Car Bénabar chante aussi des morceaux émouvants, même si l'écriture veille à y laisser de l'humour emprunt de poésie. Il nous gratifie de 3 rappels, dont un où il se met a piano, histoire de nous montrer qu'il est plus que chanteur peut-être. Et puis, un peu comme les chansons cachées sur les CD, on a le droit à la chanson inédite et absurde de fin de spectacle. Pour le coup, elle est rigolote et dérisoire, traitant d'un fait sociétal ignoré de la majorité des artistes, et qui a pour nom "La pierrade"... Je vous laisse deviner de quoi il s'agit.
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