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Première écoute d'album

Kyo


Ultraviolent


(31/10/2025 - Sony - il faut vous faire un dessin ? - Genre : Pop Rock)

1- ULTRAVIOLENT / 2- K17 / 3- VENDETTA / 4- Hors du temps / 5- MARGARITA / 6- SOLEIL NOIR / 7- HOSTILE / 8- LES AMANTS / 9- PULSIONS / 10- FORMIDABLE / 11- XXXI X XXV / 12- L'ENTRE MONDE /
Note de 1/5
Note de 1/5
Cible facile du chroniqueur cynique depuis 25 ans (!), Kyo livre ici un 7eme album à la hauteur de leur réputation. Alors que l'on avait peut-être tendance à exagérer l'indigence de cette formation – qui avait au moins pour qualité de porter sobrement des sentiments purement adolescents en tombant rarement dans le sensationnalisme –, Ultraviolent donne finalement raison à tous les jugements rapides et laconiques. Si le style vocal de Benoît Poher vous était déjà difficile, attendez-vous ici au pire : son romantisme exacerbé ruine le peu de bonnes idées d'un ensemble modernisé, qui se révèle fade, désincarné, prévisible, comme les tristes contrastes de cette pochette criarde. Dès le morceau titre, on doit soutenir cette horrible poésie sertie de paillettes numériques, pareille à un roman de gare passée sous le filtre d'un skyblog ("Le goût passe mal, ouais, c'est trop amer / c'est le goût de ma bouche quand elle ne traîne pas sur tes lèvres"). La suite du projet, bien plus tonique, échoue dès qu'il s'agit de créer des refrains fédérateurs ("K17", affligeant) ou émouvants ("La vie m'appartient toujours et le reste à l'histoire, ça fait 1, 2, 3, soleil noir"). En bref, Ultraviolent est nul, et ça n'est pas bien grave. Ce qui l'est bien plus, cependant, c'est que certains y voient un aboutissement créatif, lorsqu’il faudrait surtout se questionner sur l’intérêt d’un projet qui semble désormais se contenter de la nostalgie qu’il cultive à longueur de tournées.